Axe DiNuPUMoC : Dispositifs numériques : production, usages et modélisation communicationnelle
Axe DiNuPUMoC : Projets scientifiques (2025-2030)
Responsables : I. Saleh (Pr)
Participants : P. Martin (Pr), L. Leroy (MCF-HDR), E. Reyes (Pr), S. Szoniecky (MCF), M.I. Laitano (MCF), N. Sauret (MCF), A. Gonzales (MCF), A. Laborderie (Dr. PAST), H. Hachour (MCF), P. Bootz (Pr Emérite), G. Azemard (Pr Emérite, 50%), 4 chercheurs associés et 10 doctorants (dont 3 ont soutenu)
Les chercheurs de cet axe envisagent de poursuivre leur travaux suivant les mêmes perspectives tout en développant des intérêts renforcés pour les thématiques suivantes :
- écritures génératives,
- sémiotique des créations numériques,
- les réalités étendues,
- les protocoles d’écriture collaborative,
- l’accessibilité numérique
Nous nous consacrerons à l’étude des usages et au développement des outils et dispositifs numériques ainsi qu’aux conceptions et visées créatives et sociétales qui leur sont sous-jacentes. Nous proposerons de porter un regard triple sur :
- la réalité industrielle des objets numériques, en préservant la place de la technologie, qui relance constamment de nouveaux usages ;
- le rôle joué par les technologies numériques dans l’organisation des connaissances et la transformation des formes d’expression ;
- la création numérique sous toutes ses formes.
Il n’est plus possible d’ignorer les expériences créatives, les avancées récentes en matière d’interfaces adaptatives, d’hyper-objets, des objets connectés, du design web, de la réalité virtuelle, de la construction des connaissances chez les utilisateurs/usagers et les problématiques liées à l’évaluation des dispositifs numériques.
Le rapport entre “évolution sociétale”, “modification d’attitude routinière” et “impact des technologies”, conjoint des efforts pluridisciplinaires inclusifs, qui permettent de produire des résultats de recherche qui serviront à la production de connaissances fondamentales sur les modes d’appropriation et de transformation communicationnels d’une part et à l’adoption des technologies numériques d’autre part. Cette démarche vise des finalités aussi bien théoriques que pratiques notamment à travers la question de la réflexivité et celles qui portent sur les besoins de l’environnement socio-économique local.
Nous explorerons ces expériences en les abordant du point de vue des usages, des théories de la conception de dispositifs, de la sémiotique du numérique et de la sociotechnique. L’objectif de cet axe reste de fournir les outils conceptuels et pratiques pour concevoir, produire et analyser l’information et la communication, dans des situations où des acteurs multiples entretiennent des relations complexes au travers de dispositifs numériques. Aux questions d’accompagnement des humains dans leurs compréhensions des mondes contemporains par les technologies numériques, s’ajoutent celles de la maîtrise des existences non-biologiques qui peuplent nos écosystèmes, notamment dans le cadre des objets connectés. Face à cette prolifération d’objets dynamiques, interactifs et autonomes, nous avons besoin de modèles et de méthodologies qui nous aident à comprendre et créer ces existences informationnelles jusque dans leurs utilisations. D’autant plus quand ces objets sont utilisés dans des pédagogies innovantes, dans les humanités numériques qui tracent la moindre activité d’apprentissage, de communication, de controverse. Comment pouvons nous évaluer le pouvoir d’agir d’un objet numérique dans un écosystème ? Comment maîtriser les informations que ces existences numériques tracent à partir de nos usages ? Comment les nouvelles écritures, images et interfaces graphiques modifient-elles notre façon de penser et de percevoir le monde qui nous entoure ?